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Les belles perspectives de l’agriculture algérienne

Petits ou grands projets : les initiatives se multiplient pour assurer le développement durable du secteur agroalimentaire algérien

L’Algérie s’engage résolument dans une transformation de son secteur agroalimentaire en gardant deux mots d’ordre en tête : sécurité alimentaire et diversification économique. Cette dynamique se manifeste à travers une multitude d’initiatives, allant de l’agriculture de précision à la création d’incubateurs spécialisés mais elle n’exclut pas les projets industriels ambitieux à portée internationale.

Des initiatives multiples

Concernant la sécurité alimentaire, les principales ambitions sont résumées dans cet article publié en avril par El Watan : « L’objectif est d’atteindre l’autosuffisance en blé dur d’ici la fin de 2025, suivi de l’orge et du maïs en 2026 pour assurer notre sécurité alimentaire. Les pouvoirs publics s’efforcent par ailleurs d’étendre les terres irriguées, en particulier dans le Sud, avec un objectif d’un million d’hectares d’ici 2027 ». Le gouvernement encourage également l’adoption de techniques agricoles avancées, de systèmes d’irrigation modernes et de variétés de cultures à haut rendement pour améliorer la productivité.
Concernant la diversification économique, plusieurs initiatives ont été lancées pour soutenir les entrepreneurs et les startups dans le secteur agroalimentaire comme Algerian Agripreneurs (cycle d’accompagnement conçu pour accélérer l’innovation dans le secteur de l’agrobusiness et l’agritech en Algérie), le programme Innov-Agro (déployé sur le terrain par le ministère de l’Economie de la Connaissance, des Start-ups et Petites Entreprises) ou encore Africa Sipsa Innov Award (concours récompensant les projets innovants dans le domaine agroalimentaire, de la pêche et de l’aquaculture).
Mais l’innovation agricole en Algérie passe également par un investissement croissant dans des technologies qui permettent de moderniser l’exploitation. On pense notamment à l’utilisation, de plus en plus courante, de drones, de capteurs et de systèmes GPS pour optimiser les récoltes et réduire les pertes, ou encore au déploiement de serres hi-tech permettant de maximiser la production, y compris dans des conditions climatiques difficiles.

Grands projets internationaux en vue

L’Algérie voit aussi émerger des projets industriels d’envergure visant à renforcer son autonomie et assurer son développement agroalimentaire. On pense notamment au projet Baladna, fruit d’un partenariat entre la société qatarie Baladna Q.P.S.C et le Fonds National d’Investissement (FNI) algérien. Assis sur un budget de 3,5 milliards de dollars et une surface de 117 000 hectares dans la wilaya d’Adrar, le projet Baladna vise à la production de 194 000 tonnes de lait en poudre, ce qui permettrait d’assurer près de la moitié de la demande nationale. En 2024, les travaux de réalisation de la première phase du projet ont été lancés, comprenant des forages exploratoires pour étudier la nature des eaux souterraines et la mise en place de mécanismes innovants pour leur préservation. La production, quant à elle, devrait démarrer dès 2026.
Autre grand projet issu d’un partenariat international : celui conduit avec le groupe italien Bonifiche Ferraresi (BF Spa) dans la wilaya de Timimoun. Ce projet, d’une valeur de plus de 420 millions de dollars, couvre une superficie de 36 000 hectares et vise à la production de céréales et de légumineuses, contribuant là encore à la sécurité alimentaire du pays.

Pour suivre les prochains projets de développement de l’agriculture algérienne, n’oubliez pas de consulter régulièrement nos pages d’actualités !  


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